NOTRE HISTOIRE

À sa mort en 1888, c’est son frère Louis Reveau qui prend sa suite et installe le tout premier atelier dans un hangar à Combrand. Cette première boutique se composait d’un établi avec dans la caisse une varlope, un rabot-guillaume, un riflard, et un maillet. Ces outils étaient souvent taillés dans du charme, et étaient enduits de suif de mouton pour le glissement. Bien rangé, le long de l’établi, Louis Reveau accrochait ses équerres, ses ciseaux, et à une cheville de la charpente, quelques scies à bûche tenon, à crochet, et à araser. Dans son tiroir, on trouvait ses crayons, son mètre, sa pointe à tracer et ses papiers de verre de différents grains. Il mettait également, dans une caisse de chantier pour les charpentes, des marteaux, des chevilles, des ciseaux larges, une scie à tenons, un cordeau et une mailloche. Tout cet équipement lui permettait de travailler dans les meilleures conditions et de travailler le bois de manière optimale. Il travailla aux côtés de Louis Favreau et Joseph son neveu (fils de Dominique Reveau). Tandis que Joseph partit faire les compagnons du devoir à Tours, Louis forma ses deux plus grands fils (Louis et Joseph) au métier. À la mort de leur père, Louis et Joseph installèrent leur atelier en haut du bourg. Ils travailleront main dans la main pendant plus de 25 ans, puis décideront de séparer leurs ateliers en 1948. C’est à cette date que les ateliers arrêteront l’activité de charpentier pour s’orienter vers la menuiserie. Ils fabriqueront des portes, des fenêtres, des volets et cercueils. C’est également à ce moment-là que la première machine fera son apparition : « La combinée ». À la mort de Louis, ses fils Louis et Roland qui reprendront l’entreprise familiale qu’ils dirigeront jusqu’en 1970. En 1975, Jean, fils de Joseph Reveau, décède et confie l’usine à ses fils Jean-René et Guy.

Un an plus tard, Menuiserie REVEAU innove et se lance dans la fabrication de menuiseries sur mesure ! Cette innovation va séduire un grand nombre d’artisans et l’entreprise va se voir obligée d’ouvrir un nouvel atelier afin de répondre aux nombreux besoins des clients ; il faut produire en quantité tout en gardant un service et des produits de qualité. En 1983, Jean-René poursuit seul l’activité, qui augmente progressivement. La réputation de cette entreprise familiale ne cesse de croître d’année en année, et la production ne désemplit pas. Au fur et à mesure, Jean-René emploie des dizaines d’employés afin de garantir une productivité efficace tout en gardant ce savoir-faire et cette excellence recherchée.